mercredi 2 janvier 2013

Les sept sacrements

     Les sacrements sont des signes visibles du don gratuit (la grâce) de Dieu, institués par le Christ et confiés à l'Eglise.
Par les sacrements, le croyant entre et participe à la vie divine. Les rites visibles (eau, imposition des mains, onction...) sous lesquels les sacrements sont célébrés, signifient et réalisent les grâces propres de chaque sacrement (pardon de Dieu, vie de Dieu par le baptême, service des frères par l'ordination...)

      L'Esprit Saint prépare aux sacrements par la Parole de Dieu. Les sacrements fortifient et expriment la foi, leur fruit, s'il est d'abord personnel, contribue aussi à la communion de toute l'Eglise. « Une âme qui s'élève, élève le monde ».


      L'Eglise célèbre les sacrements comme communauté structurée par les fidèles du Christ où chacun selon sa vocation particulière : les ministres ordonnés (diacres, prêtres et évêques), catéchises, lecteurs, missionnaires... assure la communion du Peuple de Dieu.
     Les sacrements sont de trois ordres : les sacrements de l'initiation (baptême, confirmation, eucharistie), les sacrements de guérison (pénitence et réconciliation, l'onction des malades), les sacrements au service de la communion (le sacrement de l'Ordre, le Mariage)

      « Le sacrement est le signe qui remémore ce qui a précédé, à savoir la passion du Christ ; qui met en évidence ce qui s'opère en nous pas la passion du Christ, à savoir la grâce ; qui pronostique, je veux dire qui annonce à l'avance la Gloire à venir » Saint Thomas d'Aquin (Somme Théologique Partie III, Question 60, Article 3).

Sacrement de la foi en Dieu-Trinité, Baptême imprime dans le baptisé un signe ineffaçable, la marque du Seigneur qui le consacre comme disciple du Christ.


      Est-il juste de faire le baptême d’un enfant, ou serait-il plus nécessaire de faire d’abord le chemin catéchuménal pour arriver à un baptême vraiment réalisé? Et l’autre question qui se pose toujours est: «Mais pouvons-nous imposer à un enfant quelle religion il veut vivre ou non? Ne devons-nous pas laisser le choix à cet enfant?». Ces questions montrent que nous ne voyons plus dans la foi chrétienne la vie nouvelle, la vraie vie, mais que nous voyons un choix parmi d’autres, plus encore, un poids qu'il ne faudrait pas imposer sans avoir eu l’assentiment du sujet. La réalité est différente. La vie elle-même nous est donnée sans que nous puissions choisir si nous voulons vivre au non ; on ne peut demander à personne: «Veux-tu être né ou pas?». La vie elle-même nous est donnée par nécessité sans assentiment préalable, elle nous est donnée ainsi et nous ne pouvons pas décider avant «oui ou non, je veux vivre ou non». Et, en réalité, la vraie question est: «Est-il juste de donner la vie dans ce monde sans avoir eu un assentiment — veux-tu vivre ou non? Peut-on réellement anticiper la vie, donner la vie sans que le sujet ait eu la possibilité de décider?». Je dirais : cela est possible et cela est juste uniquement si, avec la vie, nous pouvons donner aussi la garantie que la vie, avec tous les problèmes du monde, est bonne, qu'il est bon de vivre, qu'il y a une garantie que cette vie est bonne, qu’elle est protégée par Dieu et qu’elle est un don véritable. Seule l’anticipation du sens justifie l’anticipation de la vie. Et par conséquent, le baptême, comme garantie du bien de Dieu, comme anticipation du sens, du «oui» de Dieu qui protège cette vie, justifie aussi l’anticipation de la vie. Par conséquent, le baptême des enfants n’est pas contre la liberté ; il est précisément nécessaire de donner cela, pour justifier aussi le don — autrement discutable — de la vie. Seule la vie qui est entre les mains de Dieu, entre les mains du Christ, immergée dans le nom du Dieu trinitaire, est assurément un bien que l’on peut donner sans scrupule. Et ainsi sommes-nous reconnaissants à Dieu qui nous a donné ce don, qui lui-même s’est donné à nous. Et notre défi est de vivre ce don, de vivre réellement, dans un chemin post-baptismal, tout autant les renoncements que le «oui» et de vivre toujours dans le grand «oui» de Dieu, et ainsi de vivre bien.
Benoit XVI - Au Congrès du diocèse de Rome, le 11 juin 2012


La confirmation donne l'Esprit Saint pour nous enraciner plus profondément dans notre vie d'enfant de Dieu, nous unir plus fermement au Christ, rendre plus solide notre lien à l'Église.










Eucharistie signifie bénédiction, action de grâce, remerciement pour le don reçu. Le sacrement de l'Eucharistie est désigné par plusieurs noms qui expriment sa richesse.


















Revenir à la communion avec Dieu par la conversion (sacrement de la réconciliation) est un mouvement suscité par la grâce de Dieu plein de miséricorde et désireux de sauver tous les hommes.
















Ceux qui reçoivent le sacrement de l'Ordre sont consacrés pour être, au nom du Christ, par la parole et la grâce de Dieu, les Pasteurs de l'Église.




















Le sacrement du mariage donne aux époux la grâce de renforcer et perfectionner leur amour, d'affermir leur unité indissoluble et de se sanctifier dans leur vie familiale.


Il s'adresse aux fidèles dont la santé commence à être dangereusement atteinte par la maladie ou la vieillesse, aux malades au moment où la maladie devient une épreuve difficile à supporter, à ceux qui vont subir une opération sérieuse et aux personnes âgées dont les forces déclinent beaucoup. L'onction des malades ne remplace en aucun cas les soins médicaux.
















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